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Au terme d'une longue réflexion, un comité composé de prêtres, agents et agentes de pastorale réalisaient un consultation à laquelle ont répondu plus de 120 personnes, incluant notre évêque Mgr André Gazaille, les personnes présentes se sont exprimé haut et fort; les membres du comité organisateur se sont mis en mode écoute. Un élan d'enthousiasme et d'espérance était palpable dans l'assemblée.
En effet, samedi le 17 novembre à la Salle de l’Âge d’or de Victoriaville, les personnes présentes se sont exprimé haut et fort sur leur vision pour l’avenir de notre Église à Victoriaville. En ateliers, les participants ont répondu aux questions suivantes :
-Où sommes-nous absents ? Quels sont les lieux de notre absence? Où serions-nous utiles?
-Quels sont les besoins humains, que je perçois dans mon milieu aujourd’hui à Victoriaville? C’est la question à privilégier sur la feuille réponse.
- Où faudrait-il être plus présent comme Église? Pour faire du neuf.
Puis chaque atelier devait présenter quelques propositions qui parlent des besoins des personnes dans leur milieu de vie quotidienne. Puis lors d’une remontée en plénière, les personnes en rajoutaient; l’enthousiasme de l’assemblée était palpable.
Évidemment, pour les équipes pastorales de Victoriaville, ce n’est qu’un point de départ et le défi qui les attend sera d’assurer un suivi à ces divers besoins exprimés. Qui eut cru que 50 ans après le Concile Vatican II, notre milieu récolterait les fruits des intuitions du bon pape Jean XXIII. Ce dernier avait symboliquement exprimé que l’heure était au renouveau afin de donner une place de choix aux personnes de la base, aux baptisés. Bien entendu, 50 ans c’est court dans l’éternité, mais des avancées ne se font généralement pas de façon précipitée mais avec lenteur avec des essais et des erreurs.
Les défis qui attendent les équipes pastorales sont de demeurer en dialogue avec les personnes qui en ont exprimé le besoin en mettant de l’avant des outils médiatiques diversifiés et modernes. Mais aussi il a été clairement exprimé que les besoins de soutien, d’accompagnement et de ressourcement étaient nécessaires afin de faire éclore des projets missionnaires dans le quotidien.
Se faire présent auprès des personnes en recherche spirituelle par un accueil inconditionnel, aller vers les personnes qui vivent des situations de souffrance, chômage, maladie, deuils. Rejoindre les jeunes par les arts et la culture ainsi que par les médias sociaux, sans oublier l’engagement social; tout cela permettra de favoriser une solidarité humaine et chrétienne. Car il faut bien le dire notre histoire s’est façonnée par des valeurs chrétiennes qui teintent encore aujourd’hui notre société moderne.
Pour le comité organisateur, de même que pour notre évêque, cette expérience d’Église est source de Joie et d’Espérance.
Un temps fort dans l'Église de Victoriaville
Paru le 19 novembre 2012 07:30
Par Robert Chrétien

Au terme d'une longue réflexion, un comité composé de prêtres, agents et agentes de pastorale réalisaient un consultation à laquelle ont répondu plus de 120 personnes, incluant notre évêque Mgr André Gazaille, les personnes présentes se sont exprimé haut et fort; les membres du comité organisateur se sont mis en mode écoute. Un élan d'enthousiasme et d'espérance était palpable dans l'assemblée.
En effet, samedi le 17 novembre à la Salle de l’Âge d’or de Victoriaville, les personnes présentes se sont exprimé haut et fort sur leur vision pour l’avenir de notre Église à Victoriaville. En ateliers, les participants ont répondu aux questions suivantes :
-Où sommes-nous absents ? Quels sont les lieux de notre absence? Où serions-nous utiles?
-Quels sont les besoins humains, que je perçois dans mon milieu aujourd’hui à Victoriaville? C’est la question à privilégier sur la feuille réponse.
- Où faudrait-il être plus présent comme Église? Pour faire du neuf.
Puis chaque atelier devait présenter quelques propositions qui parlent des besoins des personnes dans leur milieu de vie quotidienne. Puis lors d’une remontée en plénière, les personnes en rajoutaient; l’enthousiasme de l’assemblée était palpable.
Évidemment, pour les équipes pastorales de Victoriaville, ce n’est qu’un point de départ et le défi qui les attend sera d’assurer un suivi à ces divers besoins exprimés. Qui eut cru que 50 ans après le Concile Vatican II, notre milieu récolterait les fruits des intuitions du bon pape Jean XXIII. Ce dernier avait symboliquement exprimé que l’heure était au renouveau afin de donner une place de choix aux personnes de la base, aux baptisés. Bien entendu, 50 ans c’est court dans l’éternité, mais des avancées ne se font généralement pas de façon précipitée mais avec lenteur avec des essais et des erreurs.
Les défis qui attendent les équipes pastorales sont de demeurer en dialogue avec les personnes qui en ont exprimé le besoin en mettant de l’avant des outils médiatiques diversifiés et modernes. Mais aussi il a été clairement exprimé que les besoins de soutien, d’accompagnement et de ressourcement étaient nécessaires afin de faire éclore des projets missionnaires dans le quotidien.
Se faire présent auprès des personnes en recherche spirituelle par un accueil inconditionnel, aller vers les personnes qui vivent des situations de souffrance, chômage, maladie, deuils. Rejoindre les jeunes par les arts et la culture ainsi que par les médias sociaux, sans oublier l’engagement social; tout cela permettra de favoriser une solidarité humaine et chrétienne. Car il faut bien le dire notre histoire s’est façonnée par des valeurs chrétiennes qui teintent encore aujourd’hui notre société moderne.
Pour le comité organisateur, de même que pour notre évêque, cette expérience d’Église est source de Joie et d’Espérance.
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