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L'église Saints-Martyrs-Canadiens appartenant à la Ville de Victoriaville depuis quatre ans, à quel avenir se voue la communauté qui, éventuellement, ne pourra plus la fréquenter?
Cette question sera lancée le jeudi 31 mars à 19 heures à l'église Saints-Martyrs située sur la rue Notre-Dame Est à Victoriaville.
L'agente de pastorale Annie Jutras explique qu'un comité s'est formé afin de réfléchir à l'avenir de la communauté Saints-Martyrs, comité dont elle fait partie. Elle dit que par cette soirée, il faudrait souhaiter que la communauté décide de ce qu'elle veut faire.
«On veut aller chercher le pouls de la communauté. On sait qu'il existe un noyau de gens fidèles à cette église. Des gens qui ne proviennent pas nécessairement de son voisinage immédiat.»
Elle dit encore que si certains ont déjà fait le deuil du lieu de culte de la rue Notre-Dame Est, ce n'est pas le cas pour d'autres. Le comité se soucie d'accompagner la «tristesse» des gens qui appréhendent la fermeture définitive de leur église.
Mme Jutras dit encore que lors de la soirée, le comité soumettra différentes options, voulant susciter les échanges et faire émerger d'autres propositions le cas échéant.
Lors de la soirée, plusieurs personnes prendront la parole pour faire état du passé, du présent et de l'avenir.
La Fabrique sera représentée de même que la Ville de Victoriaville. Le curé de la paroisse Sainte-Victoire, André Genest, sera également présent.
Même si la Ville de Victoriaville est propriétaire de l'immeuble (terrain, église et presbytère) depuis 2012, le lieu de culte reste ouvert à des célébrations, dont une messe dominicale à 10 h 30.
La Ville avait acquis l'immeuble au temps où elle envisageait d'y installer la future salle de spectacles. En 2015, elle a lancé un appel d'offres, voulant s'en départir. Mais personne n'a manifesté son intérêt de l'acquérir.
Du comité des communications de l'unité pastorale, Jocelyne B. St-Cyr dit que cette soirée d'échanges est importante. Cela, souligne-t-elle, parce qu'il est préférable que la communauté de Saints-Martyrs prenne aujourd'hui une décision sur la nouvelle porte qu'elle entend s'ouvrir avant de se retrouver devant celle, fermée, de l'église.
Annie Jutras ajoute que même si l'église disparaît, la communauté peut rester soudée, l'Église pouvait faire davantage que d'offrir des services – des sacrements – sur un autel.
Quel avenir pour la communauté Saints-Martyrs?
Paru le 16 mars 2016 14:41
Par Hélène Ruel
Cette question sera lancée le jeudi 31 mars à 19 heures à l'église Saints-Martyrs située sur la rue Notre-Dame Est à Victoriaville.
L'agente de pastorale Annie Jutras explique qu'un comité s'est formé afin de réfléchir à l'avenir de la communauté Saints-Martyrs, comité dont elle fait partie. Elle dit que par cette soirée, il faudrait souhaiter que la communauté décide de ce qu'elle veut faire.
«On veut aller chercher le pouls de la communauté. On sait qu'il existe un noyau de gens fidèles à cette église. Des gens qui ne proviennent pas nécessairement de son voisinage immédiat.»
Elle dit encore que si certains ont déjà fait le deuil du lieu de culte de la rue Notre-Dame Est, ce n'est pas le cas pour d'autres. Le comité se soucie d'accompagner la «tristesse» des gens qui appréhendent la fermeture définitive de leur église.
Mme Jutras dit encore que lors de la soirée, le comité soumettra différentes options, voulant susciter les échanges et faire émerger d'autres propositions le cas échéant.
Lors de la soirée, plusieurs personnes prendront la parole pour faire état du passé, du présent et de l'avenir.
La Fabrique sera représentée de même que la Ville de Victoriaville. Le curé de la paroisse Sainte-Victoire, André Genest, sera également présent.
Même si la Ville de Victoriaville est propriétaire de l'immeuble (terrain, église et presbytère) depuis 2012, le lieu de culte reste ouvert à des célébrations, dont une messe dominicale à 10 h 30.
La Ville avait acquis l'immeuble au temps où elle envisageait d'y installer la future salle de spectacles. En 2015, elle a lancé un appel d'offres, voulant s'en départir. Mais personne n'a manifesté son intérêt de l'acquérir.
Du comité des communications de l'unité pastorale, Jocelyne B. St-Cyr dit que cette soirée d'échanges est importante. Cela, souligne-t-elle, parce qu'il est préférable que la communauté de Saints-Martyrs prenne aujourd'hui une décision sur la nouvelle porte qu'elle entend s'ouvrir avant de se retrouver devant celle, fermée, de l'église.
Annie Jutras ajoute que même si l'église disparaît, la communauté peut rester soudée, l'Église pouvait faire davantage que d'offrir des services – des sacrements – sur un autel.
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