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(JL) Une paroisse, cinq communautés, trois lieux de culte, huit membres d'une équipe pastorale et la collaboration de deux autres personnes en pastorale jeunesse. Avec la récente vente de l'église Saints-Martyrs-Canadiens à la Ville de Victoriaville, c'est en ces termes numériques qu'on peut envisager l'avenir de la paroisse Sainte-Victoire.
« On a maintenant ce qu'il faut pour maintenir nos trois autres églises et notre équipe pastorale, pour les dix années à venir », indique André Genest, curé de la paroisse. Pour en arriver là, une planification avait été faite par les communautés, donnant naissance à un plan directeur pour l'utilisation de l'immobilier. « On a dû considérer les besoins pour le culte ainsi que les locaux nécessaires pour les mouvements et les parcours de catéchèse, poursuit André Genest. On en a conclu qu'avec trois églises, on répondait aux besoins ».
La municipalité convoitait l'église Saints-Martyrs pour y faire une salle de spectacle au cœur du centre-ville. Ses plans ont changé, mais l'option d'achat que la Ville maintenait en faveur du bâtiment depuis 2008, à raison d'une contribution de 35 000 $ par année, a donné lieu à une transaction avec la paroisse Sainte-Victoire. Pour cette communauté chrétienne, cela représente un apport financier annuel de 50 000 $ pour 10 ans.
« Selon le plan directeur, on ne touche pas à Sainte-Victoire puisque c'est une église patrimoniale. C'est aussi l'église mère de la paroisse, un lieu pour les célébrations spéciales qui sert également pour les concerts », remarque André Genest. Le montant annuel accordé par la Ville dans la récente transaction est d'ailleurs officiellement destiné à l'entretien de cet édifice historique.
Déjà, la fabrique s'était départie de l'église Saint-Gabriel-Lalemant en la cédant à la Commission scolaire des Bois-Francs. Mais pour le curé, il ne s'agit pas du démantèlement de la communauté ni de son assimilation. Les personnes qui formaient la communauté célébrante de Saint-Gabriel se retrouvent désormais pour la messe dominicale, à la même heure qu'auparavant, sous le clocher de Sainte-Victoire. Chaque communauté est ainsi appelée à trouver son expression communautaire dans le grand ensemble, incluant celle de Saints-Martyrs désormais engagée dans une réflexion à ce sujet.
Le plan immobilier a aussi donné lieu à un réaménagement de l'église Notre-Dame-de-L'Assomption afin d'y offrir tous les parcours de catéchèse de la ville. « C'est un genre de maison de la foi. La moitié de l'équipe pastorale est sur place. On y trouve la bibliothèque la P'tite Pasto pour les 0-5 ans aux deux semaines... ll y a de la vie! » La communauté s'y rassemble aussi pour célébrer puisque la nef demeure réservée pour le culte, le dimanche comme en semaine, indique encore l'abbé Genest.
À terme. on envisageait de faire de l'église Sainte-Famille, qui est plus petite, un centre multifonctionnel pour des assemblées moins nombreuses, notamment celles qui désirent « célébrer autrement ». Mais une surprise attendait la communauté paroissiale dans le réaménagement de ses lieux de culte : la messe dominicale à Saints-Martyrs attire à ce jour environ 350 personnes par semaine : une assemblée qui peut grimper à 450 fidèles lors de la messe familiale, le 1er dimanche du mois. « C'est plus de monde qu'on ne le pensait », admet le curé. Réaménagée de la sorte, Sainte-Famille ne pourrait accueillir pareille assemblée. Un beau problème qui devra trouver sa solution au cours des prochains mois.
Les plans de la Ville quant à sa nouvelle immobilisation ne sont pas définis. Sans avoir pris d'engagement ferme pour l'avenir — tout est sur la table, dit-on — le maire Alain Rayes souhaite d'abord que la communauté chrétienne exprime ses besoins avant d'avancer dans ses projets. Pour le moment les célébrations et autres activités communautaires continueront de s'y tenir comme d'habitude, jusqu'à la fin de Juin 2012.
La communauté se penche sur ses besoins
Paru le 1 février 2012 15:39

« On a maintenant ce qu'il faut pour maintenir nos trois autres églises et notre équipe pastorale, pour les dix années à venir », indique André Genest, curé de la paroisse. Pour en arriver là, une planification avait été faite par les communautés, donnant naissance à un plan directeur pour l'utilisation de l'immobilier. « On a dû considérer les besoins pour le culte ainsi que les locaux nécessaires pour les mouvements et les parcours de catéchèse, poursuit André Genest. On en a conclu qu'avec trois églises, on répondait aux besoins ».
La municipalité convoitait l'église Saints-Martyrs pour y faire une salle de spectacle au cœur du centre-ville. Ses plans ont changé, mais l'option d'achat que la Ville maintenait en faveur du bâtiment depuis 2008, à raison d'une contribution de 35 000 $ par année, a donné lieu à une transaction avec la paroisse Sainte-Victoire. Pour cette communauté chrétienne, cela représente un apport financier annuel de 50 000 $ pour 10 ans.
« Selon le plan directeur, on ne touche pas à Sainte-Victoire puisque c'est une église patrimoniale. C'est aussi l'église mère de la paroisse, un lieu pour les célébrations spéciales qui sert également pour les concerts », remarque André Genest. Le montant annuel accordé par la Ville dans la récente transaction est d'ailleurs officiellement destiné à l'entretien de cet édifice historique.
Déjà, la fabrique s'était départie de l'église Saint-Gabriel-Lalemant en la cédant à la Commission scolaire des Bois-Francs. Mais pour le curé, il ne s'agit pas du démantèlement de la communauté ni de son assimilation. Les personnes qui formaient la communauté célébrante de Saint-Gabriel se retrouvent désormais pour la messe dominicale, à la même heure qu'auparavant, sous le clocher de Sainte-Victoire. Chaque communauté est ainsi appelée à trouver son expression communautaire dans le grand ensemble, incluant celle de Saints-Martyrs désormais engagée dans une réflexion à ce sujet.
Le plan immobilier a aussi donné lieu à un réaménagement de l'église Notre-Dame-de-L'Assomption afin d'y offrir tous les parcours de catéchèse de la ville. « C'est un genre de maison de la foi. La moitié de l'équipe pastorale est sur place. On y trouve la bibliothèque la P'tite Pasto pour les 0-5 ans aux deux semaines... ll y a de la vie! » La communauté s'y rassemble aussi pour célébrer puisque la nef demeure réservée pour le culte, le dimanche comme en semaine, indique encore l'abbé Genest.
À terme. on envisageait de faire de l'église Sainte-Famille, qui est plus petite, un centre multifonctionnel pour des assemblées moins nombreuses, notamment celles qui désirent « célébrer autrement ». Mais une surprise attendait la communauté paroissiale dans le réaménagement de ses lieux de culte : la messe dominicale à Saints-Martyrs attire à ce jour environ 350 personnes par semaine : une assemblée qui peut grimper à 450 fidèles lors de la messe familiale, le 1er dimanche du mois. « C'est plus de monde qu'on ne le pensait », admet le curé. Réaménagée de la sorte, Sainte-Famille ne pourrait accueillir pareille assemblée. Un beau problème qui devra trouver sa solution au cours des prochains mois.
Les plans de la Ville quant à sa nouvelle immobilisation ne sont pas définis. Sans avoir pris d'engagement ferme pour l'avenir — tout est sur la table, dit-on — le maire Alain Rayes souhaite d'abord que la communauté chrétienne exprime ses besoins avant d'avancer dans ses projets. Pour le moment les célébrations et autres activités communautaires continueront de s'y tenir comme d'habitude, jusqu'à la fin de Juin 2012.
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