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Pour la nouvelle année
Vœux de Mgr André Gazaille
Souhaiter du bien à une autre personne, en la regardant sincèrement dans les yeux, nous engage à faire en sorte que notre vœu devienne réalité. Nous sommes responsables des vœux que nous formulons. C'est dans cet esprit que j'offre à chacune et chacun de vous, à titre d'évêque de Nicolet, les trois vœux suivants pour l'année qui commence.Je nous souhaite tout d’abord l’amour.
L’amour donné et l’amour reçu sont la mesure d’une vie épanouie, riche et pleine. Quand nous partirons pour le « voyage dont on ne revient pas », le fameux « paradis à la fin de nos jours », l’amour donné et reçu sera le seul bagage que nous apporterons avec nous et le seul héritage durable que nous laisserons derrière nous. L’amour seul peut renouveler de l’intérieur nos vies, nos couples, nos familles, nos milieux de travail, nos communautés. N’ayons pas peur de marcher dans cette voie de croissance humaine et spirituelle supérieure à toutes les autres. Pour celles et ceux qui ont la foi, cet amour se nourrit à la source même de tout amour : Dieu lui-même, présent et agissant dans le cœur de toute personne et dans nos communautés, principalement par l’eucharistie.
Je nous souhaite ensuite la foi. Elle est un don que Dieu accorde volontiers à qui la demande sincèrement. Elle change tout : de notre cœur profond à notre vie en société, en passant par notre regard sur les personnes, les événements et les choses. Au milieu du « désert spirituel » que nous traversons présentement, la foi nous donne cette assurance sereine d’avancer – Dieu à nos côtés - dans la direction voulue par Lui. Elle nous donne l’élan missionnaire dont le monde a besoin. La foi nous recentre dans « l’axe vertical » de nos vies. Demandons-la! Et si nous la recevons,
prenons-en bien soin…
Finalement, je nous souhaite l’espérance, celle qui rassemble et mobilise. Elle n’est pas l’antidote miracle à tous les maux mais elle nous permet de se tenir collectivement debout et d’avancer. L’espérance lucide nous donne une vision à long terme, juste et positive, du monde dans lequel nous vivons et que nous voulons transformer de l’intérieur en le rendant plus humain, à la manière de Jésus. Ne pas voir notre présent avec les yeux de l’espérance, c’est risquer de l’amoindrir ou d’en perdre la saveur.
Pour réaliser ces trois vœux chez nous, dans le Centre-du-Québec, je compte sur notre principale « richesse naturelle » : chacune et chacun de nous. Je compte également sur la force jumelée des deux plus puissants générateurs d’énergie que je connaisse : l’Esprit Saint et l’Évangile.
Responsable des communications
Diocèse de Nicolet
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